Peuplé de grands acteurs et de beaux décors, "Meurtre par décret" aurait dû s'imposer comme une rencontre au sommet entre deux mythes victoriens, Sherlock Holmes et Jack l'Éventreur. Sa ressortie en 4K nous permet de constater que le film s'envisage aujourd'hui comme un symptôme, celui d'un malaise tenace et énigmatique entre le cinéma et le serial killer british. Pour se l'expliquer, "Première" brave le smog et mène l'enquête.

A la fin du siècle dernier, le créateur des "Mad Max", George Miller, se réinventait en cinéaste pour enfants et fabriquait avec des fonds quasi illimités "Babe, le cochon dans la ville", suite baroque, funeste et terrifiante d'un des films les plus adorables des 90s. Vingt-cinq ans plus tard, à part des mômes traumatisés à vie, que peut-il bien rester d'une telle sortie de route ?

Conçu par le réalisateur de "Cliffhanger", écrit par le scénariste de "L'Arme fatale" et portée par une Geena Davis au sommet de son star-power, "Au revoir, à jamais" torpillait au moment de sa sortie la carrière de ses trois hauts responsables. Depuis, une aura culte entoure le film.

En 1984, un groupe de hipsters new-yorkais et un jeune cinéaste dont la carrière est sur le point de se crasher accouchent ensemble du plus grand film-concert de tous les temps : "Stop Making Sense". Comment de tels outsiders ont-ils pu concevoir un objet à ce point décisif qui fait encore taper du pied toute la jeunesse de 2025 ? Et "Psycho Killer", mais qu'est-ce que c'est, au juste ? "Première" a tenté de remettre un peu de sens dans cette histoire.

En un peu moins de cinq ans, l'acteur a imposé son humour qui picote. Cet été, il revient avec "Le Grand Déplacement", sa deuxième réalisation, qui l'envoie dans le cosmos pour mener à bien une mission panafricaine et sauver l'humanité. JP vient-il d'accoucher de son "Interstelol" ? Réponses ci-dessous.

Alors que le programme Veo 3 permet de générer des vidéos plus vraies que nature, c'est tout le monde de la création audiovisuelle qui s'affole. Que faire d'une avancée pareille ? Deux de nos cinéastes les plus virtuoses, Kounen et Kassovitz, ainsi que le boss de fin des VFX à la française, Rodolphe Chabrier, tentent de répondre à la question.

Bide douloureux dans les salles américaines, "Kingpin" a fini par s'imposer au bout de trente ans comme le classique le plus évident des frères Farrelly. Pourquoi la meilleure comédie américaine des années 90 reste encore inconnue chez nous et comment ses auteurs ont bien failli sortir de piste dès leur deuxième long ? "Première" réinspecte cette odyssée-bowling qui n'a jamais peur de mettre les gaz.