Des compromis, nous en nouons au quotidien, mais de moins en moins aisément. En politique aussi, les conflits stériles gagnent du terrain. Et si nos résistances nous montraient le chemin vers de puissants accords, nourris de nos désaccords ? Sommaire. En politique : "Il tient les engagements qu'il prend, j'essaie de faire de même". En entreprise : "Quand personne n'est complètement satisfait, c'est le signe d'un bon compromis". En famille : "Ce n'est pas un simple accord, c'est de la coconstruction". Dans l'Eglise : "Des concessions réciproques, mais personne n'est dépouillé de ses valeurs".

« Le bien ne fait pas de bruit », dit l'adage, mais rien n'interdit de lui servir de porte-voix. Et pourquoi ne pas le faire résonner en ce début d'année? Non pour oublier les crises et les sujets d'inquiétude, mais pour garder l'oeil ouvert sur ce qui est constructif, prometteur, réparateur. Le 24 décembre, le pape François a inauguré l'Année jubilaire et a placé ce temps de conversion, qui a lieu tous les vingt -cinq ans dans l'Église catholique, sous le signe de l'espérance.

Dix ans après sa publication, et alors que le monde vit un recul écologique d'ampleur, l'encyclique du pape François continue d'interpeller et d'offrir des ressources pour avancer résolument dans la "sauvegarde de la maison commune".