Entre le 6 février et le 2 mars 2025, trois des plus importantes fashion weeks se sont tenues à New York, Londres et Milan pour dévoiler les collections de l’automne-hiver 2025-2026. Témoins de la valse-hésitation que traverse le secteur, elles n’ont pas empêché l’éclosion de quelques beaux moments permettant de sauver l’essentiel : la créativité. Sommaire. New York groggy. Londres dans l'ombre. Milan en suspens.

On ne dit plus « copie », « réplique » ou « contrefaçon ». Sur les réseaux sociaux, un nouveau terme s’est imposé : « dupe ». Brandies par la génération Z, ces imitations d’articles de luxe ne sont plus considérées comme des ersatz bas de gamme. A travers ces produits de piètre qualité, les consommateurs affichent leur maîtrise des codes de la mode et manifestent leur désir de faire la nique aux marques.

Le prestigieux London College of Fashion, école de mode qui a vu passer le chausseur Jimmy Choo ou le créateur Jonatpan Anderson, vient de rassembler tous ses cursus dans un bâtiment flambant neuf de 41 000 mètres carrés. Erigé à Stratford, dans un East End en plein renouveau, il accueille aujourd'hui quelque 5 500 étudiants.

Début mars 2025, à Paris, face aux tumultes de l’actualité internationale, les créateurs ont cherché à apporter un peu d’espoir. Appels à la nuance, bulles intimistes, pluie de confettis, mannequins tout sourire… La fashion week a tenté d’agir comme un antidote au climat anxiogène, offrant une salutaire soupape.

Au cours de la dernière fashion week parisienne, il a mis en musique les collections de six marques. Depuis les années 1990, le DJ est un incontournable de podiums. Ce fidèle de Karl Lagerfeld revient dan une autobiographie sur une vie palpitante passée à la frontière de la mode et du clubbing.

Connu pour ses bijoux baroques en forme de serpent ou de crâne, le joaillier italien mort en 2023 a aussi laissé derrière lui une collection d'oeuvres étonnantes d'Andy Warhol, de Marcel Duchamp ou de Maurizio Cattelan, sur lesquelles ses enfants veillent jalousement. Sa boutique vénitienne, qui attira des célébrités internationales, continue quant à elle d'être la seule au monde à proposer les pièces uniques signées Codognato.

Pour le prolifique réalisateur, faire un film a des airs de fête. A 63 ans, il la poursuivra enfin à Cannes, où il foulera pour la première fois le tapis rouge avec son 15e long-métrage, "La Venue de l'avenir", présenté hors compétition et en salle le 22 mai. Au générique, de fidèles compagnons et des nouveaux venus, récemment entrés dans la danse.

Top dos nu, total look flashy... sur tapis rouge, l'acteur franco-américain ose tout. Refusant les contrats de grandes marques de mode, le vingtenaire reste attaché à sa liberté de ton : après avoir revisité le vestiaire féminin, il explore désormais celui des rappeurs et du sportswear.