L’ONG russe de défense des droits de l’homme OVD-Info publie son rapport annuel 2024 sur les violations des droits humains et les répressions politiques en Russie.

L’historienne Anne Berg montre comment la phobie du gaspillage fait écho au culte du sacrifice ainsi qu’aux rêves d’autarcie et d’autosuffisance d’une Allemagne nazie aux ressources limitées.

La paix revenue, la tâche paraît immense : reconstruire, nourrir, héberger, soigner, rapatrier… Malgré l’indigence et le traumatisme, la société se relève et l’exploit n’en est que plus étonnant : un consensus traverse toutes les strates de la population, unissant les partis politiques derrière le programme du Conseil national de la Résistance. La France vit, pendant cette parenthèse fondatrice, une révolution économique et sociale. Les arts fleurissent, comme en témoigne le phénomène Sartre, qui revendique une liberté inédite.

Baybars, la Kahina, Saladin… Ces figures du monde arabe ne furent ni des saints ni des martyrs. Mais leurs exploits ou leurs désillusions ont été mis en récit dès le Moyen Age, les transformant en de véritables héros et héroïnes.

Symbole de l’autorité du père, du magistrat ou du prêtre, la main occupe une place centrale à Rome, dans le système juridique, la politique ou encore la religion. C’est que, pour les auteurs anciens, cet organe est le propre de l’homme.

Difficile de classer George Grosz (1893-1959), peintre majeur de l’avant-garde allemande, caricaturiste et pamphlétaire. Il est membre du mouvement Dada avant de se rapprocher de la Nouvelle Objectivité, comme Otto Dix et Max Beckmann, eux aussi traumatisés par leur expérience de la Première Guerre mondiale.

De fausses lettres du diable en passant par de fausses correspondances, de fausses monnaies ou de fausses chartes, Paul Bertrand étudie tous les aspects de la forge et des usages du faux au Moyen Age. Un processus qui bascule au XIIe siècle.

Quel avenir après une Palme surprise, covidée de sa substance par un box-office décevant et des controverses micro-industrielles malveillantes ? Quel avenir après une Palme de genre, quand on essaie justement de faire des films affranchis des chapelles et des assignations réflexes ? Quel avenir tout court, répond Julia Ducournau dans "Alpha", film post-"Titane", post-genre et post-traumatique, sur une société hantée par ses peurs, ses morts et ses dénis.

Du retour de Julia Ducournau à la grande première de Scarlett Johansson, de Kristen (Stewart) à Kirill (Serebrennikov), de Gaza à l'Islande : en compétition, hors compétition ou dans les sections parallèles, voilà 15 films (+1) qui devraient marquer au fer rouge cette édition du festival.

En lice pour une troisième Palme d'or, les frères wallons passent, avec "Jeunes Mères", qui entremêle le destin de cinq adolescentes, leur cinéma du singulier au pluriel. L'occasion idéale pour évoquer cette révolution copernicienne et leur relation avec un festival qui a bouleversé leur vie.

Avec "Indomptables", polar déglingué dans les faubourgs de Yaoundé, l'acteur et cinéaste ne rit plus - sans rien perdre de sa force expressive. Résultat, il entre dans le grand monde cannois, à la Quinzaine des cinéastes. Entretien parisien juste avant l'ouverture des festivités.

On l'a récemment recroisé en agent tiré à quatre épingles dans "The Insider" de Soderbergh, mais ce mois-ci, coup double. Espion lessivé dans la série "The Agency" et ancien de l'IRA dans le formidable "Kneecap", Fassbender revient au premier plan, dans tous ses états.