"La Fugue" est un récit de reconstruction doublé d'un cri d'amour pour la littérature.

Cela fait vingt-cinq ans que l'auteur suisse d'origine turque vit dans la bien nommée villa Jolie avec sa femme, historienne de l'art. Murs en pierres couverts de livres, oeuvres d'art à tous les étages, les lieux ne laissent pas de marbre... Visite plus insolite qu'il n'y paraît, dans cette maison de maître genevoise où l'on croise une statue de vache fribourgeoise grandeur nature et un faux Kafka !

La littérature italienne : cette grande soeur de la littérature française qui, souvent, lui a montré le chemin. Le sonnet, cette forme poétique si populaire en France, naît dans la Sicile médiévale, mais il faudra attendre le XVIe siècle et les poètes de la Pléiade, admirateurs de Pétrarque, pour qu'il s'impose chez nous. Et la Renaissance italienne précède la nôtre de plus d'un siècle... Puis, comme deux fleuves courant dans des lits parallèles, mais reliés par mille affluents, ces littératures ont fini par confluer dans la modernité sans jamais se confondre.

Publié tardivement, en 2003, après moult refus, cet agrégé d'anglais s'est bien rattrapé. Avec trente-trois romans au compteur, l'auteur troyen au grand rire et aux grands drames excelle dans l'art de retranscrire les aspirations et les émotions des provinciaux, toutes générations confondues.

C'est la saison des tubes de l'été. Mais on ne sait pas assez que, parmi ces célèbres chansons légères, se cachent parfois des paroles signées d'auteurs réputés, qu'on croise davantage au rayon littérature. De Jacques Prévert à Philippe Djian en passant par Françoise Sagan, Françoise Mallet-Jorris ou le regretté Philippe Labro, petit récital aux airs de playlist estivale. Sommaire. La métaphysique des tubes. Notes en bas de case. "'Vertige de l'amour' de Bashung est une vraie chanson littéraire".