Prague est l'une des villes préférées des voyageurs. Mais que dire du reste de la République tchèque, qui demeure encore un territoire à découvrir ? A l'heure où s'ouvrent à nouveau les frontières internationales, son riche patrimoine culturel et ses paysages fantasmagoriques composent une force d'attraction majeure pour les amateurs de contrées "oubliées". Sommaire. Sudètes : le versant sauvage de la Tchéquie. Monts des Géants : la grande traversée. Flâneries romantiques en Suisse bohémienne.

« Quand on arrive en ville (...) préparez-vous pour la bagarre », semblent chanter les apaches, ces bandes de jeunes délinquants qui sévissent en France au tournant du XXe siècle. Du moins, c'est ce que leur fait dire la presse de l'époque, prompte à monter en épingle leurs moindres faits et gestes. Si leur existence et celle de leurs méfaits sont indiscutables, la panique collective dépasse très vite la réalité. Au fil des récits sensationnels imprimés chaque jour à des millions d'exemplaires, tout un imaginaire sécuritaire se déploie.

Devenue universelle, l'acception politique de ces deux termes n'avait pourtant rien de naturel. Depuis, on s'y accroche faute de meilleure boussole. Alors bâbord ou tribord ? Petit cours d'histoire d'abord.

Aujourd'hui vivement décriée pour sa cruauté, la production de fourrure est le poil à gratter de l'industrie du luxe. Le magazine "Elle" a même décidé en 2021 de bannir le pelage animal de ses pages. Car, à la faveur de la pandémie, l'ampleur du problème a été mise à nu.

Le 9 septembre 2021, des guides de haute montagne de la Compagnie de Chamonix escaladaient la tour Eiffel après avoir gravi le mont Blanc puis rallié Paris à vélo. Leur périple s'est terminé à l'Assemblée nationale, où ils venaient sonner l'alarme. Fragilisées, les montagnes du monde entier s'effritent et des glaciers se décrochent. Aux premières loges, les alpinistes partent désormais fébriles à l'assaut des sommets. Fermer les yeux sur ces bouleversements perceptibles à l'échelle d'une vie leur est désormais impossible.

Est-ce la télévision qui abrutit la jeunesse ? Ou les formules de politesse qui dispensent les adultes de la réflexion ? Dans le Japon d'après-guerre, qui s'occidentalise petit à petit, le réalisateur rejoue les conflits de générations avec humour et tendresse, et documente un pays en mutation.

En 1911, une usine de confection à New York part en fumée, emportant la vie d'une centaine de jeunes ouvrières. Les propriétaires de l'usine sont très vite acquittés. Un siècle plus tard, l'effondrement d'un immeuble d'ateliers au Bangladesh montre que l'impunité n'a pas cessé. En 2017, pour la première fois, une loi met les multinationales face à leurs responsabilités. Avec quels effets ?

Voilà des mois que la haine et les idées racistes ont confisqué le débat public. Des chaînes d'info en continu aux matinales radio, ces discours ont donné le ton de la campagne électorale. Jusqu'où ? Une victoire de l'extrême droite ? L'hypothèse semble de moins en moins improbable. "La Revue Dessinée" s'est associée à "Mediapart" pour dresser un portrait précis et étayé de l'extrême droite française, entre affaires judiciaires, incohérences et banalisation.

C'est au 60, boulevard Saint-Michel, à l'orée du jardin du Luxembourg, que sont formés chaque année une quinzaine d'étudiants amenés à devenir l'élite des ingénieurs à la française. Ils investissent ensuite les cabinets ministériels et les entreprises du CAC 40. Non sans critiques.

Horrible chant belliqueux appelant « aux armes et caetera » pour les uns, héritage sublime de la Révolution pour les autres, l'hymne national divise toujours en 2022. Eternellement contestée, l'oeuvre de Rouget de Lisle traverse les époques sans jamais mettre d'accord les « enfants de la patrie ».

Au nom de la France, des centaines d'essais nucléaires et un demi-siècle d'omerta. Le reportage dessiné se conclut par le focus intitulé "Une bombe à retardement".

Scrutin après scrutin, de moins en moins d'électeurs se déplacent jusqu'aux urnes. La banalisation de l'abstention n'est que l'un des symptômes de la défiance du citoyen envers le politique, mais sans doute le plus visible. La foi en la démocratie est-elle une cause perdue ? Pas pour tout le monde : à l'échelon local notamment, une vision moins verticale de la chose publique a essaimé et donné lieu à plusieurs succès électoraux inattendus. Le chemin reste encore long, mais le réenchantement citoyen a peut-être commencé...