David Grann a réussi la fusion de la littérature et du journalisme. "Il était une fois dans les Amériques", son dernier livre paru en France, rassemble, paginées tête-bêche, deux enquêtes jadis discrètement parues chez Allia et l'un de ses textes les plus célèbres.

Star de la littérature pour enfants, la Franco-Américaine n'a plus quitté son antre niçois depuis 1967. Le temps d'écrire quelque 160 livres, et la voilà, plus jeune que jamais, du haut de ses 80 printemps.

Comme l'explique l'écrivain américain David Grann à la page 11 de ce numéro, il n'existe plus, sur la carte du monde, de blancs où projeter nos fantasmes et nos rêves d'aventures. Alors réjouissons-nous qu'il y ait tant de bleu - cette mer "toujours recommencée" chère à Paul Valéry, et toujours recommentée, comme le montrent les nombreux livres récents qui nous proposent de la sillonner en songe. Unies depuis les origines, la mer et la littérature produisent encore de beaux enfants.

Passionné de cinéma fantastique et de jeux vidéo, cet ancien journaliste est devenu l'un des auteurs de thrillers français les plus populaires. Malgré quelques manques de chance. Rencontre avec l'auteur du récent "Malaven" et de "La Meute" - rien à voir avec un document à succès du moment...

Si les films adaptés de romans sont légion, les nouvelles ne sont pas en reste. De Zweig à Lovecraft, de Maupassant à Marcel Aymé, les textes courts ont souvent inspiré les scénaristes de cinéma. À l'occasion de la sortie en salles de "Life of Chuck", magnifique déclinaison d'une histoire brève de Stephen King, en voici la preuve par l'exemple, de l'ère du muet à nos jours. Sommaire. Ces histoires courtes devenues longs-métrages. Mike Flanagan : "Stephen King est un humaniste". Ben Shattuck, "La Forme et la couleur des sons".

Le Bangladesh est l'un des pays qui compte le plus grand nombre de mariages arrangés au monde. Afin de comprendre les rouages de ce phénomène, qui semble asservissant et d'un autre temps, mais qui concerne une part importante de la population mondiale, nos reporters Pierre Terraz et Paul Boyer ont pu assister à une union entre une jeune fille et un homme qui ne s'étaient jamais rencontrés.

Alors qu'il fait paraître plusieurs livres cette année, dont "Parler avec sa mère" (Flammarion. 2025), l'écrivain et philosophe Maxime Revere retrace pour nous son parcours. Il déploie ses affinités avec Spinoza, son intérêt pour la pensée complexe et les stoïciens, et développe la conception qu'il se fait de la philosophie comme une voie d'émancipation.

C'est l'histoire d'une rencontre entre la philosophe Claire Marin et l'artiste contemporaine Jeanne Vicérial. La première a fait des ruptures et des coutures le motif d'une réflexion sur les blessures et les transformations silencieuses qui sont la trame de nos vies. La seconde révolutionne le monde de la mode et marque celui de l'art avec ses sculptures en fil. Ensemble, elles ont conçu l'exposition In Silentio, qui débute le 20 juin au Lieu Unique, à Nantes, où elles poursuivent une réflexion sur nos liens et nos attachements.

Que l'actualité du monde nous inquiète - du réchauffement des conflits à celui du climat - ou que nous affrontions des épreuves sur le plan personnel, nous autres humains ne pouvons pas regarder sans cesse le négatif en face. Le divertissement, avec ce qu'il a de frivole et d'inconstant, n'a jamais eu la faveur des philosophes. Et pourtant, la philosophie n'est-elle pas une discipline qui promet d'agir directement sur nos idées ? Sommaire. Ils s'appuient sur la détente. Sortez le grand jeu ! Deux salles, deux dépenses. Pourquoi on aime se faire des films.

Critique de la société d'abondance et icône de Mai-68, ce philosophe germano-américain a été jeté aux oubliettes. À tort. Inspirée par Marx, Freud et Heidegger, son oeuvre majeure, "L'Homme unidimensionnel", décrit la manière dont une démocratie peut étouffer la liberté. Jusqu'à se transformer, grâce à une habile gestion des instincts, en dictature.