Un léger sourire, le regard tourné vers le ciel. Ce jeudi 8 mai 2025, la vie du cardinal Robert Francis Prevost vient de basculer.

À 29 ans, le jeune Auvergnat Paul Marcon a fait une entrée remarquable sur la scène de la gastronomie mondiale en remportant en janvier le Bocuse d'or, considéré comme le graal. Discret, sérieux, technique, le fils du triplement étoilé Régis Marcon n'a qu'un souhait : poursuivre l'histoire du restaurant familial, écrin niché dans un petit village de Haute-Loire et haut lieu de la cuisine française depuis un quart de siècle.

Le temps où les invendus de la grande distribution étaient aspergés d'eau de javel pour ne pas être glanés dans les poubelles est heureusement révolu. Depuis 2016, la loi Garot impose aux magasins de réduire leur part des quatre millions de tonnes d'aliments comestibles jetés chaque année en France. Ils doivent mieux anticiper les risques d'invendus et, le cas échéant, donner à des associations ou valoriser en alimentation animale ou en compost.

Ancien président du Bureau national interprofessionnel du cognac, Jean-Bernard de Larquier soutient aujourd'hui ses enfants qui ont repris l'exploitation viticole familiale. Entre la guerre en Ukraine et les menaces de tarifs douaniers prohibitifs aux États-Unis, la situation actuelle l'inquiète, même s'il n'en est pas à sa première crise.

SLA : trois lettres pour désigner une maladie terrible, la sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. Cette pathologie neurodégénérative incurable, qui paralyse peu à peu les patients jusqu'à l'étouffement, est régulièrement convoquée par les partisans de l'aide à mourir. Mais comment vivent au quotidien les malades et leur entourage ? Comment sont-ils accompagnés dans l'épreuve ? Comment envisagent-ils leur mort ? Alors que l'examen des textes sur la fin de vie a repris à l'Assemblée nationale, cinq d'entre eux se sont confiés à "La Croix L'Hebdo".

Dans "Histoire sentimentale de mes cheveux", un beau récit personnel publié début avril, la romancière et chroniqueuse de "La Croix" Estelle-Sarah Bulle tisse avec finesse et sensibilité la question politique du métissage avec son amour inconditionnel pour la littérature. Rencontre.

Il aura fallu attendre le 29 avril 1945 pour que les femmes puissent se rendre aux urnes en France, à l’occasion d’élections municipales historiques. Si elles ont obtenu ce droit dès 1944 du gouvernement provisoire du général de Gaulle, les électrices de l’époque rappellent l’importance de leur participation active à la Résistance.

A la télé, sur Instagram, à la radio, en librairie, le journaliste culinaire, pilier de l’émission « Top Chef », sur M6, est partout, visage familier d’une petite entreprise bien rodée. Sa recette ? Un ton à la fois potache et bienveillant, une brigade de fidèles dévoués et une passion pour la gastronomie qui a germé dans les marmites de sa grand-mère corse.

Après avoir frôlé la dépression, Eve Rodsky a rencontré un énorme succès avec le livre « Fair Play », décliné ensuite en jeu de cartes. Dans l’ouvrage, l’ancienne avocate développe une méthode de répartition des tâches et de la charge mentale au sein des ménages. Le best-seller et le jeu ont été traduits dans de nombreux pays... mais pas dans l’Hexagone, où les éditeurs ont estimé que les Français n’en avaient pas besoin.

Le 2 mai, deux hommes seront jugés au tribunal judiciaire de Paris pour "vol" et "recel". Dans cette affaire rocambolesque, le premier, un kleptomane rompu à l'exercice, est accusé d'avoir revendu au second, son défenseur et ami de longue date, des statuettes d'artistes de renom dérobées dans des galeries d'art.

Connu pour ses bijoux baroques en forme de serpent ou de crâne, le joaillier italien mort en 2023 a aussi laissé derrière lui une collection d'oeuvres étonnantes d'Andy Warhol, de Marcel Duchamp ou de Maurizio Cattelan, sur lesquelles ses enfants veillent jalousement. Sa boutique vénitienne, qui attira des célébrités internationales, continue quant à elle d'être la seule au monde à proposer les pièces uniques signées Codognato.

Dans le viseur du premier ministre hongrois Viktor Orbán depuis 2011, les minorités sexuelles n’ont cessé de voir leurs droits bafoués. Le vote d’une loi rendant illégale la Marche des fiertés et l’inscription dans la Constitution des seuls genres masculin et féminin, ont été la goutte d’eau qui a fait descendre dans les rues de Budapest des milliers de manifestants.